Le harcèlement caractérise un vice du consentement
Publiée le 13/02/2020 dans Actualités
En l’espèce, une salariée de retour d’un congé de maternité avait été rétrogradée et victime de la part de son employeur de nombreux propos myosines et agressifs ainsi que de demandes répétées de ce dernier pour qu’elle quitte l’entreprise, cette situation constitutive d’un harcèlement ayant occasionné une dégradation de ses conditions de travail et de son état de santé.
La Cour de Cassation rappelle que pour qu’une rupture conventionnelle soit valable, il est impératif que le consentement de chacune des parties ne soit pas vicié, c’est-à-dire qu’il doit être exempt de notion de dol, violence ou erreur.